Un singe et un scaphandrier…

Un scaphandrier… (taille XXS !)

L’un des lots les plus étranges de la loterie de la Fête du Cochon de cette année, est un superbe Scaphandrier pour Sapajou™ (taille XXS) qui a été remporté, avec un peu de chance, par l’un des Personnages Joueurs, sinon par un habitant de Port-Salé qu’il ne devrait pas être trop difficile de retrouver. Autre possibilité si tu n’as pas mentionné ce lot ou bien si aucun des Jeunes Pirates n’a participé à la loterie – dommage quand même ! – le scaphandrier se trouve en fait à la devanture poussiéreuse de l’Antiquaire de Port-Salé… Il ne reste qu’à réussir un Jet d’Intelligence + Vigie et ainsi avoir l’œil attiré par l’objet en passant devant la boutique – compter toutefois un Malus de 1 pour tenir compte de toute la poussière accumulée sur la vitre !

Ami Meneur, nous te laissons voir les détails, en fonction de comment l’histoire s’est déroulée jusqu’à maintenant, pour ce qui est de la récupération du scaphandrier… Reste « simplement » à le monter correctement ! Il n’y a pas de notice et avec un peu de (mal-) chance, il y manquera bien un boulon ou l’un de ces anneaux de Caotchou qui n’ont pas l’air bien utile… Enfin, il faudra lui trouver un occupant, à savoir un sapajou ou à la rigueur un petit macaque ! Ensuite, dresser l’animal pour ramener un objet brillant et nager et enfin le lâcher à la mer… On n’est pas rendu !

Un singe… (dressé !)

D’autant que… D’autant qu’il n’y a pas de singe à l’état sauvage sur l’Ile du Lézard Jaune, ce qui limite rapidement le choix à bien de l’embarras : nos Jeunes Pirates peuvent toujours vérifier par tous les moyens imaginables, il n’y a pas de singe, ni gros ni petit, au Cirque des Frères Camarra et cela ne leur laisse donc que… Séraphie !

A en croire Poerava, ce saimiri femelle est une vraie peste et bruyante avec ça ! De plus, le Gouverneur a pris l’habitude depuis longtemps de la laisser vaquer à sa guise, aucune serrure ni aucune cage ne lui ayant jamais résisté plus de quelques heures, parfois quelques minutes… Cleptomane et gourmande, c’est généralement dans le Verger qu’on a le plus de chances de la trouver. On n’est vraiment pas rendu !

Pour les détails, se reporter à la partie concernant les « Quelques secrets du Gouverneur ».

Noter qu’un avantage certain à capturer (gentiment…) Séraphie permettrait ensuite de se faciliter la tâche pour ouvrir les serrures et dérober de petits objets (elle fait elle-même moins d’un kilogramme tout de même) dans la Case du Gouverneur, à condition de bien la dresser puis de gérer sa cleptomanie instinctive et vraiment forcenée… Par contre, on peut aisément imaginer que cela risque rapidement de ne pas être la merveilleuse entente entre elle et Ernesto-Ribeiro, le perroquet de Poerava… On voit le tableau de là !

Pour ce qui est du dressage – ou de l’apprentissage si on préfère – les sapajous sont de petits singes espiègles mais très intelligents. Nous te laissons gérer cela, Ami Meneur, à base de bonnes idées de nos Jeunes Pirates et de Jets qu’il faudra réussir en « Intelligence + Affinité avec les Animaux » ou « Pouvoir + Affinité avec les Animaux ». Une Spécialité en « Dressage », voir en « Singeries » serait par ailleurs la bienvenue, mais on ne voit pas trop d’où pourrait venir cette dernière sur une île sans singe… Une chance toutefois, Séraphie n’a pas peur de l’eau, à la différence de son maître ; autre chance également (mais n’en soyons pas trop prodigues), Séraphie sait manier avec une certaine classe de petits couteaux comme on manierait un sabre et ça, ça sera sans doute bien utile pour faire face aux voraces et agressifs poissons clowns et autres digestives anémones de mer qui gardent (littéralement) le médaillon brillant…

A toi de voir et considérer, peser et soupeser tous ces tenants et aboutissants pour enfin trancher ces questions avant la suivante : comment récupérer le médaillon, une fois que la cleptomane Séraphie l’aura récupéré ? Il devrait être plus facile de gérer le Médaillon tant qu’elle est encore empêtrée dans le scaphandrier mais il convient d’y avoir pensé à temps…

Pas de notice ni de SAV !

Pas de notice utilisateur !

Revenons-en justement au scaphandrier, livré en partie démonté et sans notice. Pour être exhaustif, on a donc un casque en forme de sphère avec une vitre épaisse sur le devant et quatre trous (et seulement deux vis) pour riveter le casque sur le reste du scaphandrier.

Le corps est en matériau souple avec des jointures renforcées, un gantelet à main gauche et un gant souple à main droite (Et si on vous disait que Séraphie est gauchère ?… Vous le prendriez peut-être mal…) ; enfin, l’attache du cou est en métal et faite pour recevoir quatre vis avec un joint à l’intérieur. Bilan des courses, il manque deux vis (mais le joint semble en relativement bon état…) et jamais l’Antiquaire n’acceptera de reprendre la marchandise car, dit-il après tout, le scaphandrier n’était en aucun cas vendu comme fonctionnel ni pour s’en servir… Bref, le plus simple (?) va probablement être de retrouver deux vis adaptées pour éviter que le scaphandre prenne l’eau par là…

Le casque est également percé, sur chaque côté, d’un trou avec un pas de vis et un joint torique logé dans une rainure près de l’ouverture, tout ceci pour recevoir l’embout renforcé de métal d’un tuyau souple (dans quel intestin ont-ils réussi à faire cela ?!) de cent pieds pour un diamètre d’un tiers de pouce, un de chaque côté.

(Nous pensions un moment donner une longueur de soixante pieds seulement mais nous nous sommes dit que cela faisait peut-être un peu trop pour nos Jeunes Pirates, Ami Meneur, non ??)

Tout le long, ces tuyaux sont passés ensemble par des anneaux métalliques reliés entre eux par deux câbles métalliques, ceci afin de garantir la solidité et la solidarité du tout et – peut-être ! – de dissuader les requins ou monstres marins qui voudraient y donner un coup de dent ?

L’autre bout d’un des deux tuyaux vient se visser, avec joint torique et tout, sur un corps de pompe surmonté de deux pistons actionnés par un balancier qu’on peut mouvoir à la main – Une personne, une main de chaque côté, ou deux personnes en faisant attention de ne pas se flanquer mutuellement un coup…

La pompe permet d’alimenter en air la cloche en bas, sans oublier de pomper un peu plus fort lorsque le scaphandre est en profondeur, pour compenser la pression croissante. L’autre tuyau donne à l’air libre avec une petite valve pour permettre à l’air de sortir sans lui permettre de (trop) rentrer. Autre avantage de cette petite valve qui se soulève quand on pompe, elle ne se soulève évidemment plus aussi bien quand le circuit est percé, pour une raison ou une autre, ce qui peut être une information importante quand on n’a qu’un seul singe sous la main…

En conclusion : et le SAV ?

Un petit bijou technologique dont l’origine est pour le moins, si l’on veut bien nous passer le néologisme, perplexante ! Tout juste si, en y regardant bien, on peut voir sur le bord du collier où vient se fixer le casque une inscription semblant dire : « Mavadeva niva Djavavava »… A en perdre son criole !

Le problème sera de trouver les pièces de rechange, donc bien en prendre soin et surtout ne pas déchirer le tuyau sur les coraux au fond de l’eau… Ou alors il faudra tester l’intestin de porc et la colle de poisson pour rafistoler le truc, ce qui ne nous rassurerait pas à la place de Séraphie…

Bref, bref, ce doit bien être un des moyens de récupérer le Médaillon… Et si nos Jeunes Pirates y parviennent par là, ils auront bien mérité une large rétribution de Points d’Expérience à la fin ! Mais nous n’en sommes pas encore là ! Loin s’en faut !